Actus  Y  Toro  - Mars  2005    

 

   Les Cafés Suds de Nîmes:  c’est parti !!!


C’est ce jeudi 3 mars à 20h30 au restaurant "Le 9", que débutera le cycle de lectures spectacles sur la tauromachie en alternance avec les « cafés cantantes » dédiés au flamenco. Pour cette première « tarde », Alain Montcouquiol et Jacques Maigne accompagnés à la guitare par Pepe Linares, diront de très beaux textes sur la tauromachie parmi lesquels « Toreros de salon » de Camille José Cela, « Belmonte, matador de toros » de Nogales Chaves, « Géronimo, coureur d’encierro » de Jacques Durand…Des extraits de « Mort dans l’après-midi » de Hémingway, de « Ou tu porteras mon deuil » de Lapierre et Collins.

Ainsi que des poèmes d’un auteur -Patrick Espagnet - regrettablement peu connu et pourtant si ardent et tragique, à propos desquels Zocato a pu écrire cette très belle phrase « …D’une telle force que la vierge de la Macarena, à qui l’on rapporta la chose, rajouta le soir même une larme de beauté à son visage de Madone ».


 
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 se rendre au restaurant [ Le 9 ]

 

   
 

L’ « Encre et la Corne »

    ..., à Arles !

 


    Le 19 mars prochain, à l’Espace Van Gogh à Arles, les trois coups résonneront pour cette présentation , dans sa version définitive, de l’expo-phare du moment de Arte y Toro. Le scénographe arlésien Eric Rolland, sur une idée de Gilles Dienst, a investi l’espace au moyen de colonnes lumineuses et de dropeurs qui font d’elles une nouvelle exposition. Pour la circonstance-la Féria d’Arles- le catalogue de l’expo sera présenté dans un coffret signé par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA.

Le vernissage en présence de Mrs Hervé Schiavetti (Maire d’Arles) et Michel Vauzelle est fixé au mercredi 23 mars à 18h30.
 

 

 

Dossier de presse : Editorial « L’Encre et la Corne »


Un territoire n’est réellement lui-même que si son histoire, son identité et sa culture sont au centre de ses préoccupations et de son développement. La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ne serait pas tout à fait la même sans l’univers de la tauromachie et les modes de vie qui l’accompagnent. Plus qu’un hommage à cet univers, l’exposition « L’Encre et la Corne » est un acte véritable de médiation et de partage avec le public, car la création artistique est indissociable de la vie quotidienne de tous les êtres humains. C’est la raison pour laquelle elle n’a cessé, au cours de l’histoire, de se renouveler et de proposer de nouveaux itinéraires. Cette exposition, par les regards qu’elle propose et les questions qu’elle fait surgir, en est une illustration supplémentaire.

En permettant cette rencontre entre l’image dessinée et une culture parfois méconnue ou insuffisamment comprise, l’association Arte Y Toro accomplit ce qui doit être l’essence même d’une démarche culturelle véritable et cohérente : concilier l’exigence artistique et la volonté de s’adresser au public le plus large.


Michel VAUZELLE
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

 

   
 

Potins taurins

« Jusqu’à l’inimaginable », c’est ainsi que le chroniqueur taurin Del Moral a titré son dernier article pour « Semana Grande » sur la corrida d’anthologie de Mexico, où Ponce, Juli et Zotoluco sont sortis à « hombros ». Un toro gracié par le Juli, trois oreilles pour le mexicain, deux pour maître Ponce, qui a demandé de toréer, en sus, le toro de réserve. Sublime. On sait maintenant- mais ne le sait-on pas depuis toujours- que Enrique est au « temple », ce que Lao Tseu est au Tao.

César Jimenez, dont on remarque souvent qu’il s’admire jusqu’à contempler son ombre, s’attaque à gros : il prendrait des Victorinos à la prochaine San Isidro de Madrid : buena suerte maestro !

Le vrai fils de Manuel Benitez El Cordobez, s’est gravement fait prendre dernièrement aux testicules, sans cependant que cette blessure ne compromette ni sa virilité ni sa présence à la féria de Castelon. Doublement ouf !

Le jeune Camille Juan, habitué des tientas de Arte y Toro, passera en non-piquées en juin prochain dans les arènes de Vauvert. Ce garçon attachant mérite de rencontrer le succès après lequel il court depuis deux ans. Une chance pour lui de se faire remarquer …ou bien….

C’est fait. La Féria d’Istres fait sa mue. Bernard Marsella devrait, au sein d’un Office du Tourisme restructuré, présider aux destinées du Palo et ce qui l’entoure. On ne peut que s’en réjouir. D’autant que, un peu égoïstement, nous applaudissons à son choix de programmer l’expo l’Encre et la Corne au mois de juin prochain.