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Communiqué Depuis les Beaux arts en 1959, Claude Viallat dessine et peint des taureaux. Pour lui, pour le plaisir. Des grands, des petits, des scène de corrida, de course camarguaise, des scènes de rue, de fêtes, des hommes en habit de lumière, d’autres en tenue blanche. Il y en a de toutes tailles, de toutes couleurs. Mais surtout, sur tous supports et de toutes matières. Car c’est là que sa peinture «officielle » et son travail plus personnel, plus intime se rejoignent. Sur bois flottés, portes de placards, planches diverses, couvercles de pots de peintures, bâches ou autres, les toros de Viallat se mettent à exister. Ces 70 pièces, jamais exposées et dont la réalisation s’étale sur une vie sont une nouvelle approche du travail d’un grand peintre. C’est ce travail qui a été exposé à la fondation Van Gogh du 25 mars au 22 avril 2002. Exposition imaginée et proposée par Arte y Toro en partenariat avec la Ville d’Arles. Viallat et les toros : En septembre 1970, un groupe de jeunes artistes défraye la chronique. Leur but : arracher la toile du châssis, traiter ce châssis comme une oeuvre, jeter l’œuvre au sol, bref tout chambouler dans la vision traditionnelle de l’œuvre et tendre vers une déconstruction du vocabulaire pictural ! On appellera ce mouvement "Support-Surface". Dans cette volonté de désacraliser l’œuvre d'art, on va rompre avec la présentation habituelle de la peinture, utiliser les objets les plus divers comme filet, corde, bois et galets. On va exposer les oeuvres au sol, tendre les toiles dans les rues, exposées aux intempéries. Certains utiliseront des motifs répétitifs sur des supports toujours mouvants, changeants. Parmi les membres fondateurs que sont Bioulès, Cane, Devade, Dezeuze, Saytour ou encore Valensi figure Claude Viallat. Le mouvement, très radical, va rapidement exploser tant les prises de position sans concession des uns et des autres vont parfois se révéler conflictuelles voire contradictoires. Aujourd'hui, même si certains sont revenus à une présentation plus conventionnelle, ce mouvement aura permis une réflexion et donné plus de liberté à la nouvelle génération de peintres qui a suivi. Le nîmois Claude Viallat, reconnu, exposé dans les grands musées, a lui aussi vieilli, mûri. S'il n'en reste pas moins fidèle à certains préceptes du mouvement, il explore depuis longtemps d'autres thèmes et notamment celui de la tauromachie, domaine difficile à contourner, pour l'aficionado qu'il est. C'est dans cette perspective qu'Arte y Toro propose, à l'occasion de cette Feria Pascale 2002, une exposition à l'Espace Van-Gogh, consacrée à la partie tauromachique de l’œuvre de cet artiste au talent protéiforme : il s'agit là d'une grande première !
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VIALLATTauromachies
La Sérigraphie Viallat
A cette occasion, Arte y Toro a édité cette superbe sérigraphie réalisée en technique manuelle par l’atelier Villevieille à Nîmes.
Unique témoignage de l’exposition, cette estampe a été tirée à 90 exemplaires, dont seulement 30 sont proposés à la vente par Arte y Toro. Numérotée et signée par l’artiste, elle constitue une pièce de collection qui fait date.
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