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Solidarité
Tous à Arles le 22 février !!!
Le festival taurin de solidarité avec les victimes des inondations de
décembre dernier organisé par Juan Bautista aura lieu le dimanche 22
février à 14h30. Un cartel prestigieux pour un festejo dont l’affiche a
été réalisée par Christian Lacroix : El Cordobes">
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Actus Y toros - Février 2004 ...
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Solidarité
Tous à Arles le 22 février !!!
Le festival taurin de solidarité avec les victimes des inondations de
décembre dernier organisé par Juan Bautista aura lieu le dimanche 22
février à 14h30. Un cartel prestigieux pour un festejo dont l’affiche a
été réalisée par Christian Lacroix : El Cordobes, Paco Ojeda, Emilio Munoz,
Espartaco, Manzanares et Juan Bautista.
fait un achat groupé de places pour cette occasion (20 euros)
; n’hésitez pas à nous adresser un e.mail ou à nous contacter.
Parallèlement à ce festival, une grande ventes aux enchères à laquelle
s’associe Arte y Toro en offrant une sérigraphie de Michel Gilles et de
Yves Got, se tiendra le même jour à Arles à 10h30 à la chapelle Saint-Anne.
Parmi les nombreux dons d’artistes et de toreros, notons une oeuvre
inédite de Claude Viallat, un habit de lumière de César Rincon, une
montera de Ortéga Caño et une cape de paséo de Richard Milian.
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Féria de Primavera … à Nîmes
Le calendrier se bouscule en ce tout début de temporada :une semaine après
le festival de solidarité pour Arles, Nîmes propose sa Primavera. Avec trois
nouveautés : une, commandée par les événements, l’autre par la taquilla, la
troisième par le goût prononcé de Simon Casas pour les défis un peu fou.
Le dimanche 29 à 11 heures, festival de solidarité au profit des victimes
des inondations du Gard, avec comme cartel : Litri, Camino, Jésulin de
Ubrique, César Jimenez, Vega, Lescarret devant six novillos d’élevages
différents (Fuente y Umbro, Domecq, Torrealta tec…).
Cette Primavera n’est plus ce qui en faisait son originalité : une pépinière
de nouveaux talents : exit les novilladas-révélation. Il est vrai qu’à la
décharge de l’empresa, peu de prétendants de qualité se sont révélés ces
derniers temps, à moins que pris dans un tourbillon de type « starac », les
novilleros n’aient envie de devenir vedettes avant d’apprendre le métier.
Les dernières « primavéra » étaient plutôt ric et rac aussi en terme de
rentabilité….
L’autre nouveauté, c’est la corrida flamenca, du vendredi 27 à 21h30 avec
des toros de Jandilla pour Enrique Ponce, Javier Condé et Juan Diego. La
partie flamenca est confié au tonitruant Diego Carrasco au style plutôt
flamenco-rock. Un grand moment sans doute.
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Potins taurins
Le Conseil des
Ministres vient d’arrêter un projet de loi portant suppression du Lundi de
Pentecôte comme jour férié. Pour tous ceux qui sont attachés à ce jour
dont la suppression, au-delà de ses aspects injustes à l’égard des seuls
salariés, porte atteinte à des pans entiers de l’économie du tourisme et
de la fête, une riposte s’organise.
N’hésitez pas à contacter
www.lesamisdulundi.com
Notre ami Amor Andaluz,
longtemps péone de confiance de Richard Milian , torero accompli et….la
cinquantaine sonnée, prendra son alternative de matador de toros à
l’occasion de la fiesta de la Romeria à Mauguio (34) le 6 juin prochain.
Si le parrain n’est pas encore officiellement connu, on parle tout de même
de Manuel Benitez El Cordobes, de Manzanares ou de Richard Millian.On
envisage une petite surprise ….
Le matador français Denis
Loré vient d’obtenir, pour la temporada qui s’ouvre, un précieux
concours en la personne de Jean-Marie Bourret. L’ex- banderillero fidèle de
Maître Enrique Ponce devient en effet son conseiller technique.
Notre ami Francis
Marmande, écrivain et journaliste au Monde, sera l’invité de l’association
Arles Jerez le 21 février prochain pour parler du Rocio, un des pèlerinages
les fous du monde , une méditation sur le sort des peuples, les mystères de
l’Andalousie profonde. Pour les amoureux de la « gitanité ». Aux éditions
Verdier.
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Le Mot du Mois
Attentes,
retours, départs
Le monde, comme l’écrivait Claudel
dans Le Soulier de Satin, est comme une corrida ; il a un côté à l’ombre
et l’autre au soleil Sol y sombra pour l’ Empire de la corrida où, comme
sur l’ empire de Charles Quint , le soleil ne se couche jamais. Si le
soleil se lève sur la vieille Europe taurine, le " soleil se lève aussi "
sur le nouveau monde, précurseur de tardes de triomphes , de déceptions ou
d’échecs absolus. Pourtant, lorsque nous sommes à l’ombre de la planète,
et malgré les moyens de communication modernes, nous n’en saisissons que
la rumeur, par " petites perceptions ". Rien d’important ne doit se passer
puisque nous dormons et que notre aficion reprend des forces. Que nous
sommes ici et non là-bas.
Pourtant Sebastian Castella, là-bas,
triomphe, transformé peu à peu en reliquaire vivant : Scapulaires d’or,
Cristos de cristales et autres œuvres d’orfèvrerie, viennent s’ajouter au
chapelet de ses succès. Les chipoteurs mal réveillés, insensibles à
l’enjouement torero de Sebastian - cela s’appelle l’alegria- n’en
continuent pas moins à tout dénigrer quasiment a priori . Son
époustouflant aguante ? Du courage sans bagage technique. Ses circulaires
inversées ? Prestation de médiocre épigone des stars des années 80.
Lorsqu’il réduit les distances et dessine des passes millimétrées, on
demande à voir… et puis, le grand mot est lâché : torero superficiel.
Enfin, puisqu’on est revistero européen, on soulignera les exigences très
particulières, hétérodoxes, du public sud-américain : une accumulation de
passes au détriment d’une construction hautement maîtrisée. Non ! On ne
peut pas s’imposer avec une telle régularité en s’installant dans le
registre du superficiel. De plus, il faut faire confiance au mentor de
Sebastian, José Antonio Campuzano, à la fois tutélaire, volontaire et
sévère, instruit lui-même par une expérience qui l’a conduit du toreo
artiste à la lidia pour torerista. Remarquable pédagogue, il sait tirer
son jeune élève vers le haut, exploiter le gisement de talents qui est en
lui. Enfin, comme diraient mes élèves, " Chic au " quite !. Au mépris de
sa vie, le conseiller technique a détourné sur lui la rage meurtrière du
toro en venant au secours du torero. Blessé plus sérieusement que son
protégé, José Antonio, une fois de plus, donne la mesure et le sens des
valeurs humaines de la corrida.
Puisqu’il est question d’entraide,
j’associerai dans la même pensée le triomphe actuel évident de Castella et
le signe encourageant pour le futur qu’attendait son copain Julien Miletto..
Il récompense les qualités artistiques et le sens de la lidia que nous
avons pu apprécier chez le novillero. Après une alternative en
demi-teinte, plutôt desservi par des stratégies de réussite maladroites--
" Mon Dieu, délivrez-moi de mes amis… "--le voici enfin quelque part ,
dans un coin de l’univers, à Lenguazaque ( Colombie) face à des toros. "
Suerte ! ".Nous vous attendons maintenant dans le vieux monde pour
convaincre les sceptiques.
Saluons le retour du vétéran,
José-Maria Manzanarès, torero de toreros à l’infini, dans l’arène.
J’éviterai, pour
expliquer ce
retour, le recours à la psychanalyse sauvage autour du thème de l’imago
patris, l’image du père. J’ai lu à ce sujet des textes subtils et
astucieux éloignés, bien sûr, de l’esprit de sérieux. Il faut espérer
toutefois que les Manzanares ne finiront pas par se faire appeler Los
Atridas.
Attendu Eduardo Gallo. Le nez cassé au
cours d’une tienta éprouvante attendra réparation jusqu’à la fin de la
temporada. Quand on veut en découdre comme lui ,les considérations de
chirurgie esthétique passent au second plan.
Saluons enfin le départ, cette fois
définitif semble-t-il, d’Ortega Cano, dans une apothéose. Il s’éloigne,
portant sur lui les stigmates de tardes héroïques , abandonnant derrière
lui de précieux souvenirs. Mais la corrida est affaire de passeurs, de
passage de relais. Un torero s’en va, un autre revient. Les banderilleros
font la jonction, malgré la diaspora des cuadrillas. Ainsi Curro Cruz ,
qui se distinguait auprès d’ Ortega Cano, mettra probablement ses grandes
compétences et sa maturité au services de l’artiste imprévisible qu’est
Julio Aparicio.
A bientôt temporada d’Occident !
Max Latgé
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Flamenco à Nîmes:
la « palma » pour Farruquito
On
avait subodoré que la ultima tarde de cette édition 2004 tutoierait le
grandiose comme Farruquito caresse les anges.
Dans sa fiesta flamenca
« Alma vieja », une succession de tableaux peints aux racines mêmes de
l’art flamenco, tout est grâce, duende et beauté. Le désespoir d’un chant
profond y dispute à la frénésie d’un zapateado qui claque comme un défi.
Pourquoi, comme le chante le magnifique et christique Manuel Molina en
ouverture, le Christ a-t-il donné le Flamenco aux peuples gitans ? Pour
que Farruquito et d’autres fassent naître de la violence, de la peur et
des larmes , des instants (l’éternité..) d’absolue beauté. Les plus belles
roses……
Si vous allez à Londres,
à San Francisco et même à Tokyo, renseignez-vous, vous pourrez y croiser
Farruquito et sa troupe qui commencent une tournée internationale. Pour
aller voir leur spectacle, c’est facile, vous n’avez qu’à suivre les
anges…

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L’Encre et la
Corne : Carré d’Art de Nîmes
La dernière main est mise à la réalisation
du catalogue de l’expo par nos graphistes préférés Bruno Doan et Pierre
Huber. L’iconograhie est achevée et la quasi-totalité des textes nous sont
parvenus : outre les propos de Gilles Dienst et de Daniel Saint-Lary, vous
pourrez savourer les textes de Jacques Durand, Alain Montcouquiol, Francis
Marmande, Didier Savard, Marc Blondel et sûrement de Michel Vauzelle.
Rendez-vous le mois prochain pour un point complet
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Echo du callejon
Nous
vous recommandons le site
www.echoducallejon.com
avec lequel d’ailleurs nous avons établi
un lien : l’intérêt particulier de ce site d’informations taurines est
qu’il a ouvert une rubrique consacré à la vie des clubs en totale
autogestion. Nous y figurons bien sûr en bonne place.
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